A Saragosse, en mai 2014, les personnels d’encadrement de la Mlf ont participé au lancement d’une stratégie mettant le numérique au coeur du projet de nos établissements. Cette partie importante de la loi de refondation de l’école de 2013 est le défi d’un enseignement français qui à l’étranger doit en faire une nouvelle frontière. Le livret « le numérique élève, réunit, innove » est l’image fidèle des débats, ateliers, rencontres qui posaient alors les bases d’une méthode concrète, participative, inventive dans tous les établissements. Tout de suite, nous nous sommes tous dit que Saragosse exigeait un « après » car c’est un grand chantier pour nos écoles, nos établissements. L’après tient dans trois objectifs : une pédagogie enrichie, soutenue par une gouvernance modernisée, au service d’un projet d’établissement mobilisateur de toutes les intelligences de nos établissements. Tout cela au service d’un enseignement compétitif, de l’école où il faut être parce qu’elle est la meilleure.
Comment y parvenir ?
La Mlf fait le choix délibéré du travail en coopération avec les territoires académiques, pourquoi ? Parce que l’enseignement français dans le monde vit au même moment, avec la même acuité et la même urgence les mêmes défis. Et parce que c’est dans les académies, sous l’impulsion directe des recteurs et de leurs collaborateurs que l’école se met en projet. Nous avions noué deux partenariats décidés et convaincus avec les académies de Paris, Poitiers ; Reims et Dijon les ont rejoints en juillet puis en septembre 2014. Avec chacune nous avons un plan de travail intégré au programme académique, dans une formule « gagnant-gagnant ». Aussi le congrès 2015 nous réunit-il du 11 au 13 mai 2015 à Dijon, dans une académie fortement mobilisée autour des enjeux de notre réseau scolaire, avec celles de Paris, Poitiers et Reims. Ce congrès comme un acte II se veut le fruit d’un travail d’équipe élargie où l’ensemble du réseau Mlfmonde est mobilisé avec des partenaires engagés à nos côtés.