Date et horaires
lundi 11 mai de 9h30 à 11h00
Salle
Amphithéâtre Romanée-Conti
Animé par
Jean-Christophe Deberre, directeur général Mlf/OSUI
Vidéo
Avec
Daniel Assouline, directeur du CIEP
Philippe-Pierre Cabourdin, recteur de l’académie de Reims
Jean-Marc Merriaux, directeur général, Réseau Canopé
Jean-Marie Panazol, directeur de l’ESENESR
François Perret, doyen honoraire, IGEN
Denis Rolland, recteur de l’académie de Dijon, chancelier des universités
Problématique
Le congrès annuel de la Mlf a pour objet d’alerter son réseau sur les enjeux de l’enseignement français à l’étranger (EFE) dans le monde, et donc mobiliser son encadrement et les personnels, pour les relever avec l’intelligence et la réactivité nécessaires. Voilà pourquoi pour la seconde fois, et après le congrès de Saragosse, celui de Dijon est organisé autour du numérique à l’école : outil, inévitable parce qu’il a pris une place considérable dans la vie quotidienne et s’impose dans l’école, c’est un outil encore à découvrir dans ses potentialités, ses effets sur la construction des compétences et des parcours de réussite sociale et individuelle qu’on attend de nous à l’étranger. « La lucidité est la blessure la plus proche du soleil », disait René Char ; le numérique ne nous aveugle donc pas sur les défis que lance à l’EFE la vie internationale, à la condition de le mettre à la main de l’école et de ceux qui l’animent ; c’est l’un des thèmes qu’explore cette première table ronde, qui interroge aussi l’avenir de l’enseignement français dans la concurrence : comment penser l’inscription des établissements à programme français dans des pays d’accueil qui entendent imposer leur norme scolaire aux enfants nationaux ? Le programme français est-il adaptable et jusqu’à quel point ? Quels outils concevoir pour aborder la question cruciale de la mobilisation d’enseignants nationaux au service de l’enseignement français à l’étranger ? Enfin, accueilli à Dijon, la Mlf a organisé ce congrès avec ses quatre académies partenaires : quels sens donner au partenariat entre des territoires de plus en plus responsables et comptables de ce que l’État et les collectivités territoriales leur consentent pour l’éducation et l’enseignement français à l’étranger ?
Daniel Assouline : ingénieur de formation, puis professeur, David Assouline est successivement conseiller chargé des relations sociales puis directeur adjoint de Jean-Luc Mélenchon, ministre délégué à l’enseignement professionnel. Il est nommé inspecteur de l’académie de Paris en sciences-physiques puis conseiller auprès de Vincent Peillon, ministre de l’Education nationale. Chargé de l’orientation et des enseignements professionnels et technologiques et de la formation continue des adultes, il est nommé inspecteur général de l’Éducation nationale en janvier 2014 puis Directeur du CIEP en octobre de la même année.
Philippe-Pierre Cabourdin : diplômé de l’Institut d’Etudes Politiques de Paris, titulaire d’un DEA d’histoire, Philippe-Pierre Cabourdin intègre ensuite l’Ecole des commissaires de l’armée de terre et débute une carrière dans ces fonctions jusqu’en 1988; il sert ensuite au Tchad, en République Centrafricaine, au Gabon, en Arabie Saoudite, en Irak, enfin en ex-Yougoslavie pour l’ONU. Après un 3ème cycle à l’ESSEC, il rejoint le groupe UGAP, intègre la Cour des Comptes en 1998, est détaché auprès du ministère de la Justice de 2003 à 2011, est nommé en 2007 directeur central de la protection judiciaire de la jeunesse. Le 14 avril 2011 il est nommé recteur, chancelier des universités de l’académie de Reims.
Jean-Christophe Deberre : ancien élève de l’École Normale Supérieure de Saint-Cloud, agrégé de Lettres modernes et inspecteur d’académie, Jean-Christophe Deberre a été professeur en France et à l’étranger, chargé de la coopération éducative au ministère de la Coopération, puis conseiller culturel en Côte d’Ivoire et au Sénégal. Il est nommé conseiller au cabinet du secrétaire d’État à la Coopération et à la Francophonie (1997-1998), puis directeur adjoint de cabinet, chargé de mission pour la Francophonie au cabinet de Charles Josselin, ministre délégué à la Coopération et à la Francophonie (1998- 2000). Il a exercé les responsabilités de chef du service de coopération et d’action culturelle de l’ambassade de France au Maroc (2000-2004), puis à Madagascar (2004-2005), avant de rejoindre en septembre 2005, la DGCID comme directeur du développement. En janvier 2008, il est nommé directeur adjoint pour l’Afrique du Programme des Nations Unies pour le Développement. Jean-Christophe Deberre a pris, depuis le 1er septembre 2009, la responsabilité de directeur général de la Mission laïque française et de l’Office scolaire et universitaire international.
Jean-Marc Merriaux : directeur général de Réseau Canopé depuis novembre 2011, Jean-Marc Merriaux était auparavant en charge de la stratégie numérique d’Universciences. Précédemment, il a été administrateur unique du site.tv (service vidéo à destination des enseignants) et directeur du département éducation de France Télévisions où il a créé et développé des offres numériques pour la communauté éducative. Avant cette spécialisation dans le domaine du numérique éducatif, Jean-Marc Merriaux a mené une grande partie de sa carrière dans le domaine de la télévision publique, au sein de laquelle il a été directeur délégué de l’antenne et du développement, directeur adjoint de l’Antenne et des programmes, secrétaire général de l’antenne de France 5 et conseiller éditorial en charge des émissions éducatives à la Cinquième, dès 1997. Professionnel de l’édition multi-support et de l’audiovisuel éducatif, Jean-Marc Merriaux a également été enseignant à l’Université Paris 3, au sein du département « Cinéma », dans le cadre du master didactique de l’image dans l’ère du numérique et il a dispensé des cours de « Politique de production et de programmation d’une chaîne de télévision » au département Info com de Paris X.
Jean-Marie Panazol : professeur d’économie gestion (1981-1995) ; IA-IPR (économie gestion) (1995-2002) ; IGEN groupe économie gestion (2002-2007) ; doyen du groupe économie gestion à l’IGEN (2007-2012) ; chargé de mission au cabinet du ministre de l’Éducation nationale (mai 2012-février 2013) ; directeur de l’ESENESR depuis mars 2013.
François Perret : agrégé de lettres classiques (1971) et titulaire d’un DEA de littérature française, François Perret enseigne dans plusieurs lycées de Toulouse ainsi qu’aux facultés de lettres et de droit de cette ville. En 1985, il poursuit sa carrière comme censeur, puis comme proviseur , avant d’être nommé inspecteur d’académie adjoint des Yvelines en 1988. En 1992, il est nommé inspecteur d’académie, directeur des services départementaux de l’Éducation nationale à Paris, chargé de l’enseignement secondaire et de l’enseignement privé. Conseiller au cabinet de François Bayrou, ministre de l’Éducation nationale (déc. 1995- juin 1997), il occupe ensuite un poste de chargé de mission à la direction des lycées et collèges. Nommé inspecteur général de l’Education nationale en octobre 1998, il devient doyen du groupe « Établissements et vie scolaire » de l’IGEN (Inspection générale de l’Éducation nationale) en 2000. De 2002 à 2004, il est directeur adjoint, puis directeur du cabinet de Xavier Darcos, ministre délégué à l’enseignement scolaire, et assure parallèlement la fonction de directeur adjoint chargé de l’enseignement scolaire du cabinet de Luc Ferry, ministre de la Jeunesse, de l’Éducation nationale et de la Recherche. En 2004-2005, François Perret est directeur du cabinet de Xavier Darcos, alors ministre délégué à la coopération, au développement et à la francophonie, puis nommé doyen de l’IGEN le 31 juillet 2005. François Perret est Commandeur des Palmes académiques (2006), Officier de la Légion d’honneur (2009) et Officier de l’ordre national du mérite (2006).
Denis Rolland : historien des relations internationales, il a été maître de conférences à l’université Rennes 2. Habilité à diriger des recherches en 1999, il est professeur des universités, professeur d’histoire contemporaine à l’université de Strasbourg. Il a exercé les fonctions d’expert auprès du Conseil de l’Europe (Écoles politiques) pendant 10 ans. Il a été aussi responsable éditorial et coresponsable de plusieurs revues scientifiques et responsable culturel (Il a publié une cinquantaine de livres scientifiques). Fondateur et directeur jusqu’en 2012 du groupe de recherche « Frontières, acteurs et représentations de l’Europe » en histoire des relations internationales à l’université de Strasbourg, il était coresponsable du Master in European Studies (avec 12 universités européennes) depuis 2007. Il a été parallèlement directeur d’études et professeur à Sciences po Paris. Il a été directeur-adjoint scientifique à la direction générale du CNRS (Institut des sciences humaines et sociales / 2011-2012). Puis, de 2012 à février 2014, il était recteur de l’académie de la Guyane.
Laurent Tainturier : professeur agrégé d’histoire et de géographie, Laurent Tainturier enseigne d’abord en collège, puis au lycée, en classe européenne. Parallèlement, il est chargé du service éducatif d’un réseau de musées de société comtois. En 2004, il rejoint le Centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de Besançon pour y occuper les fonctions de chef du département éditions. À ce titre, il coordonne l’ensemble des projets éditoriaux imprimés, audiovisuels et numériques de l’établissement. En 2011, il prend la direction du CRDP de Besançon puis en 2014, celle du CRDP de Dijon. Depuis février 2015, il est chargé de la préfiguration de la nouvelle direction territoriale Canopé académies de Dijon et Besançon.
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