Date

Lundi 10 avril

Lieu

Siège des Nations Unies

Sujet

Amérique du nord 
Valeur de l’enseignement français aux États-Unis.
Avec Jane Camblin, directrice générale de l’École internationale des Nations Unies (UNIS)

 

Monde arabe 
Le monde arabe et arabophone émerge. Représente-t-il une chance ou une inquiétude pour le savoir-faire éducatif français au sens large, relief du mythe colonial pour les uns, insuffisamment ouvert pour les pragmatiques, qui font cause commune autour de l’anglais ?
Avec Mohamed Tozy, directeur de l’École de la gouvernance de Rabat (en visioconférence)

 

Agence Universitaire de la Francophonie (AUF)
La francophonie : un vaste archipel de 800 universités réunies par la langue française, aussi un observatoire sur les rapports de force entre les modèles de formation dans le monde : lignes de force ?
Avec Jean-Paul de Gaudemar, recteur de l’AUF, Paris/Montréal

 

Afrique
L’Afrique, le « réservoir » de la francophonie demain est-elle encore une chance pour le modèle éducatif français dans le monde ?
Avec Mamadou Diouf, enseignant-chercheur à Columbia University

Europe
L’Europe, quelle place, quel rôle dans le monde de l’enseignement supérieur, quel regard sur la France ?
Avec Jean-Michel Blanquer, directeur général du groupe Essec, Paris

 

France 
Comment repenser l’international entre enseignement scolaire et enseignement supérieur dans l’approche éducative française ?
Avec Gilles Pécout, recteur de région académique Ile-de-France, recteur de l’académie de Paris, chancelier des Universités

 

Table ronde et débats
Trois recommandations pour que l’école française soit présente encore dans 30 ans
Jean-Christophe Deberre, directeur général de la Mission laïque française avec Jean-Marc Merriaux, directeur général de Canopé

 


Depuis août 2013, Jane Camblin est directrice exécutive de l’École internationale des Nations Unies (UNIS), après avoir dirigé le Lycée international franco-américain de San Francisco.
Elle est titulaire d’un honors degree (baccalauréat spécialisé) en anglais et en russe, de l’Université de Bristol (Royaume-Uni) ; d’un diplôme d’études supérieures de l’Université de Sydney, pour l’enseignement du théâtre et de l’anglais, langue seconde ; et d’un master’s degree en gestion de l’éducation et enseignement bilingue, de l’Université de Stanford (États-Unis). Elle a occupé divers postes d’enseignante, d’administratrice ou de consultante auprès d’établissements d’enseignement publics ou privés en Angleterre, en France, à Monaco, en Australie et aux États-Unis. Elle a bénéficié de la Bourse de recherche SDB décernée par l’Université John Hopkins aux éducateurs d’exception et d’une Bourse Klingenstein de l’Université de Columbia. En juillet 2016, Jane Camblin a reçu un doctorat honorifique de droit (JD) de l’Université de Bristol en reconnaissance du travail de toute une vie au service de l’éducation internationale.
Jane Camblin est membre élue pour trois mandats du Conseil des écoles internationales (CIS). Elle a été également présidente fondatrice du Conseil des écoles internationales des Amériques (CIStA). Elle occupe actuellement le poste de présidente du Conseil de fondation de l’Université de Bristol et, jusqu’en janvier 2012, elle siégeait au Conseil des directeurs du Baccalauréat International (IB). Jane Camblin occupe également le poste de vice-présidente de la Manhattan Guild des écoles indépendantes, d’administratrice de la NYSAIS (Association des écoles indépendantes de l’État de New York) et de membre du Conseil d’administration du Lycée international Winston Churchill de Londres.
En 2004, Elle a été nommée Chevalier des palmes académiques par le ministère français de l’Éducation nationale. Comptes twitter : @jacamblin, @UNISNYC

 

Mohamed Tozy est professeur des universités. Il enseigne à l’Université Hassan II de Casablanca et à l’Institut d’études politiques d’Aix en Provence. Sociologue de formation, Mohamed Tozy est l’auteur de nombreux ouvrages et études d’anthropologie sociale que ce soit sur le monde rural, sur les mouvements islamistes ou sur les sociabilités urbaines que sur le rapport à la pratique religieuse. Son ouvrage Monarchie et Islam politique au Maroc (1999) est considéré comme une référence. Il est également parmi d’autres ouvrages, le co-auteur de L’État d’injustice au Maghreb (2015), et de L’Islam au quotidien et a co-dirigé Le Dictionnaire de la Méditerranée (2016). Il a formé de nombreux doctorants marocains au sein du Centre Marocain des Sciences Sociales (CM2S) à l’Université Hassan II de Casablanca. Depuis août 2013, il est le directeur de l’École de Gouvernance et d’Économie de Rabat et doyen de la Faculté de gouvernance, sciences économiques et sociales au sein de l’université Mohammed VI Polytechnique.

 

Entré en fonction comme recteur de l’Agence universitaire de la francophonie (AUF) le 8 décembre 2015, Jean-Paul de Gaudemar est professeur des universités. Ancien élève de l’École polytechnique, Docteur d’État en sciences économiques, agrégé en sciences économiques et de gestion, il est professeur à l’université d’Aix-Marseille depuis 1976. Il a occupé plusieurs hautes fonctions administratives. Il a été notamment recteur des académies de Strasbourg (1991-1997), Toulouse (1997-2000) et Aix-Marseille (2004-2012). Haut conseiller du directeur général du Centre national de la recherche scientifique (CNRS), directeur de l’enseignement scolaire (Desco) au ministère de l’Éducation nationale. Depuis 2012, Jean-Paul de Gaudemar a travaillé également dans différents cabinets ministériels sur les thématiques spécifiques de l’enseignement supérieur et de la recherche. Après avoir été conseiller Éducation du Premier Ministre Jean-Marc Ayrault (2012-2014), il a occupé le poste de conseiller spécial auprès de la secrétaire d’État à l’Enseignement supérieur et la Recherche Geneviève Fioraso puis de Najat Vallaud-Belkacem et de Thierry Mandon.

Bibliographie
La mobilisation générale, Éditions du Champ urbain, 1979
L’Ordre et la production, naissance et formes de la discipline d’usine, Dunod, 1982
Dimension régionale et compétitivité internationale, CNRS, 1989

 

Mamadou Diouf, intellectuel, historien, enseignant-chercheur sénégalais, spécialiste de la colonisation africaine et des sociétés subsahariennes, est né à Rufisque au Sénégal en 1951. Après un diplôme de l’Université de Paris I –Sorbonne (doctorat d’histoire) en 1980, il devient de 1981 à 1999 assistant puis maître-assistant à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar (département d’histoire). En 1991, il est nommé directeur du département de recherche et de documentation du Conseil pour le développement de la recherche en sciences sociales en Afrique (CODESRIA). En 1999, il s’installe aux États-Unis. Mamadou Diouf est professeur invité puis professeur d’histoire et d’études africaines et africaines américaines, à l’université du Michigan, Ann Arbor. A partir de 2007, il occupe la Chaire Leitner Family d’Etudes africaines (Département du Moyen-Orient, de l’Asie du Sud et de l’Afrique) et d’histoire (Département d’Histoire) et dirige l’Institut d’études africaines de l’université de Columbia à New-York (IAS). En enseignant à l’étranger, il contribue à la présence de l’Afrique sur la scène intellectuelle du monde. Membre du comité de différentes revues scientifiques, il est l’auteur de nombreux articles tant pour la presse spécialisée que de vulgarisation. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages. Mamadou Diouf souhaite aux travers de ses travaux rétablir un équilibre intellectuel qui permette de développer la recherche en sciences sociales au service du débat public. Il est également l’auteur de plusieurs ouvrages.

Bibliographie
Les arts de la citoyenneté au Sénégal. Espaces contestés et civilités urbaines (sous la direction de M. Diouf & R. Frederiks), 2013
The Arts of Citizenship in Africa. Infrastructures and Spaces of Belonging.  (Edited with R. Fredericks), 2014
Tolerance, Democracy, and Sufis in Senegal [ed. 2013] New Perspectives on Islam in Senegal: Conversion, Migration, Wealth, and Power (Edited with Mara A. Leichtman) [2009] La Construction de l’Etat au Sénégal (with M. C. Diop & D. Cruise O’Brien) [2002] Histoire du Sénégal: Le Modèle Islamo-Wolof et ses Périphéries [2001] Histoires et Identités dans la Caraïbe. Trajectoires Plurielles (Edited with Ulbe Bosma) [2004] Les Jeunes, Hantise de l’espace public dans les sociétés du sud ? (sous la direction de M. Diouf & R. Collignon) [2001] Les figures du politique : Des pouvoirs hérités aux pouvoirs élus (sous la direction de M. Diouf & M. C. Diop) [1999] L’Historiographie indienne en débat. Sur le nationalisme, le colonialisme et les sociétés postcoloniales (sous la direction) [1999] Academic Freedom and Social Responsibility of the Intellectuals in Africa (Edited with Mahmood Mamdani) [1994] Le Sénégal sous Abdou Diouf (avec M.C. Diop) [1990] La Kajoor au XIXe siècle : Pouvoir Ceddo et Conquête Coloniale [1990]

 

Jean-Michel Blanquer est directeur général du Groupe ESSEC depuis le 1er juillet 2013. Docteur en droit de l’Université Paris 2 et professeur agrégé de droit public, il est également titulaire d’une maîtrise de philosophie et d’un DEA d’études politiques obtenu à l’IEP de Paris. Il a également été special student à Harvard University. Jean-Michel Blanquer a occupé plusieurs responsabilités administratives et scientifiques dans le milieu de l’Éducation nationale et de l’Enseignement supérieur. Maître de conférences en Droit public à l’Université de Tours (1994-1996), professeur de droit public à l’Institut d’études politiques de Lille puis de l’Université de Lille 2 (1996-1998), il devient directeur de l’institut des hautes études de l’Amérique Latine en 1998 à l’université Paris 3. Il occupera ce poste jusqu’en 2004, date à laquelle il est nommé recteur de Guyane. En octobre 2006, il devient directeur adjoint du cabinet du ministre de l’Éducation nationale, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche. Il est recteur de l’académie de Créteil entre 2007 et 2009 et devient directeur général de l’Enseignement scolaire de 2009 à 2012. Il est également président de l’Institut des Amériques depuis 2004. Il est l’auteur de nombreux ouvrages et articles sur le droit constitutionnel, la théorie du droit, l’éducation et l’Amérique Latine ainsi que d’ouvrages non-universitaires. Il est également Président du Concours SESAME depuis 2015.  Il est éditorialiste au journal Le Point. Il est chevalier de la légion d’honneur, chevalier de l’ordre national du mérite et commandeur des palmes académiques. Compte twitter : @jmblanquer

Bibliographie récente
L’école de demain. Propositions pour une Éducation nationale rénovée, Paris, Odile Jacob, 2016, 160 p.
L’invention de l’Etat, Paris, Odile Jacob 2015
L’école de la vie. Pour que chacun puisse réussir, Paris, Odile Jacob, 2014, 310 p.

Actuellement recteur de l’académie de la région académique Ile-de-France, recteur de l’académie de Paris et chancelier des universités de Paris, Gilles Pécout est historien, professeur des universités en détachement, en histoire contemporaine, à l’École normale supérieure (Ulm) dont il a dirigé le département d’histoire et en charge de la direction d’études Europe méditerranéenne à l’EPHE (IVe Section-Sorbonne). Spécialiste de l’Italie et de la Méditerranée contemporaines, il a également travaillé sur la mobilité politique et intellectuelle européenne et la comparaison des systèmes éducatifs italien et français depuis le XIXe siècle. A été ou est membre des comités éditoriaux des revues Histoire et société rurales, European History Quarterly, Memoria e Ricerca, Le Mouvement social et du conseil scientifique de l’Encyclopédie italienne Treccani. Il est par ailleurs conseiller historique à la télévision italienne (RAI 3 – RAI Storia) et auteur pour l’émission Il Tempo e la Storia. Aux États-Unis, il est chercheur associé au Remarque Institute de New York de 2007 à 2013, Visiting professor à New York University en 2014 et membre du comité de rédaction du Journal of Modern Italian Studies. Auteur de trois ouvrages personnels, deux éditions scientifiques de sources, huit ouvrages dirigés dont cinq en collaboration et de soixante-dix articles dans des revues à comité de lecture et des ouvrages collectifs.

Directeur général du Réseau Canopé depuis novembre 2011, Jean-Marc Merriaux était auparavant en charge de la stratégie numérique d’Universciences. Précédemment, il a été administrateur unique du site.tv (service vidéo à destination des enseignants) et directeur du département éducation de France Télévisions où il a créé et développé des offres numériques pour la communauté éducative. Avant cette spécialisation sur le numérique éducatif, il a mené une grande partie de sa carrière dans le domaine de la télévision publique, où il a été directeur délégué de l’antenne et du développement, directeur adjoint de l’Antenne et des programme, secrétaire général de l’antenne de France 5, conseiller éditorial en charge des émissions éducatives à la Cinquième dès 1997. Avant d’être Directeur général du réseau Canopé, il a siégé pendant six ans comme personnalité qualifiée au sein du conseil d’administration du CNDP. Professionnel de l’édition multisupport et de l’audiovisuel éducatif, titulaire d’un DEA d’Economie de l’Industrie et des Services (option culture et communication), d’une Maîtrise d’Econométrie, il a été enseignant à l’Université Paris 3, dans le département Cinéma, au sein du master didactique de l’image dans l’ère du numérique. Il a également dispensé des cours « Politique de production et de programmation d’une chaîne de télévision » au département Info com de Paris X. Il a présidé l’institut international Charles Perrault – institut de recherche universitaire sur la littérature jeunesse , et a siégé au sein de la commission d’aide audiovisuelle en région Rhône Alpes. Compte Twitter : @jmmer

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